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Jus de ceriz du Cameroun ...
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7 octobre 2007

Dimanche 12 Août 2007 -Départ pour KRIBI-

Nous nous levons à 8h30, et nous préparons en vitesse : aujourd'hui c'est vacances pour tout le monde, direction Kribi, la plage et les cocotiers!

Kribi

Le trajet s'effectue, comme d'habitude, en bus, avec Centrale Voyage.
Nous avons retrouvé la famille Mpondo qui était venue avec nous en avion, mais qui ne logeait pas à la maison familiale, et les tantes.
Encore épuisés par la journée pleine d'émotions de la veille, nous dormons tous pendant le voyage (laissant sur notre peau les traces des sacs sur lesquels nous posions nos têtes... Trop glamour!)

Arrivée à Kribi. Cela fait bizarre de voir la mer! Après quelques embrouilles avec les chauffeurs de taxi (qui vous sautent littéralement dessus à peine sorti du bus, afin de vous arracher votre sac des mains: "venez avec moi, dans mon taxi! Pas cher, prix d'amis!"), qui veulent toujours + d'argent quand ils ont affaire à des blancs, nous arrivons à l'hôtel. Il est constitué de "bungalows" à plusieurs chambres, sur plusieurs étages. Cartha Mpondo, Ophélie et moi déposons nos affaires dans une chambre, Tatie et Tonton sont à l'étage. Bien qu'assez sommaire (l'hôtel est encore "en construction". Il appartient à un cousin de mon oncle) c'est plutôt agréable, nous avons une petite terrasse, et même une salle de bain toute carrelée et faux-marbrée! Yououh! ^^ Enfait, c'est amplement suffisant.

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(entrée de notre bungalow)

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(chambre de Tatie-Tonton à l'étage, la notre juste en dessous)

Faute de place, Max, Ben et Mireille sont dans un autre hôtel à quelques pas d'ici (Kribi et ses plages sont une des villes les plus touristiques du Cameroun!), l'hôtel "TARA", juste en face de la mer.
Nous les y rejoignons, inspectons et comparons nos chambre ... Et nous les jalousons car eux, ils ont même de l'eau chaude! Grrr!
Mais qu'importe, nous pouvons nous aussi avoir de l'eau chaude ... dans la mer! En effet, bien que nous sommes en saison des pluies et que le ciel est gris, ne vous y fiez pas : l'air est très chaud, et l'eau vraiment bonne!

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(là ça ne rend rien, mais les vagues étaient vraiment énooormes, et le courant très fort, ce qui rendait la baignade assez dangeureuse -à un moment je n'arrivais plus à sortir de l'eau, et la marée montant, j'ai bien failli m'écraser le dos contre un tronc d'arbre mort sur la plage!)

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(Petite sieste dans un hamac, pour se remettre de ses émotions!)

Nous sommes ensuite allé boire un verre un peu plus loin dans un "bar" en route.

De retour à l'hôtel pour se préparer à dîner au resto... gros problème : on a fermé la porte en laissant les clefs à l'intérieur! :-S (oui oui je sais  : la loose!) Le gars de la réception a essayé de rentrer par la terrasse en forçant avec un pied de biche ... sans succès. Après 20 mn, il appelle un petit garçon, le fait passer par la fenêtre de la salle de bain (!), et il nous ouvre de l'intérieur! ouf!

Mais les problèmes de s'arrêtent pas là : nous n'avons pas d'eau! (ni chaude, ni froide... ^^) Nous ne pouvons donc pas nous rincer, ni laver nos cheveux encore tout sablonneux et salés à l'eau de mer ... pouah!
Tant pis, nous restons ainsi, aussi désagréable soit-il. On saute sur une mobylette (une à la fois hein!) qui nous amène jusqu'au resto de poissons braisés. Ca fait du bien de se remplir la panse, c'est bien connu : l'air de la mer, ça creuse!

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(table des "jeunes" de g.à d. :Mireille, moi, Nathanael (famille Mpondo),
Ben, Justin, Cartha, et Ophélie)

Nous revenons à l'hôtel à pieds, par des chemins non-éclairés, dans le noir complet, avec des bruits de lézars grouillant de tous les côtés.

Dans notre chambre ... Surprise!
Un énorme cafard (plus grand que la taille d'un gros pouce) nous attend, patiemment posé sur notre tête de lit. On est toutes les trois histériques, aucune de nous n'ose l'écraser. On s''en approche, il remue ses longues antennes, on recule d'un bond dans un cri strident. Après 30mn d'hésitation, des hurlements, et de rires nerveux au fur et à mesure que le cafard se promenait, Ophélie prit son courage à 2 mains (et 1 chaussure), et lui lança son escarpin dessus. Loupé.
L'insecte est de plus en plus excité, elle retente de l'assomer, et réussit! Il est tout sonné, mais remue encore à terre. "Vas-y Cartha, courage, écrase-le! Achève-le!". Un grand coup de pied (Cartha a même senti une "boule" sous sa semelle tellement il était énorme), et s'en était fini pour lui. RIP.

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(La dépouille. Le truc marron clair gluant sur
les côtés : ses entrailles ... Iiich!)

Alors qu'Ophélie voulait jeter le cadavre dehors à l'aide de son pied, une grosse sauterelle noire surgit de nulle part et s'accroche à sa jambe. Hurlements. C'est à mon tour : je l'écrase avec difficulté tant elle sautait partout.

Pffiouu après tout ça, nous réussissons -enfin- à dormir en paix ...

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Commentaires
C
les insectes dans les autres continents que l'Europe c'est la folie! en Australie y en avait aussi qui me faisait bien les boules!!!
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